Son petit-fils est agressé sous ses yeux à Frameries, il s’en prend à un policier
Le septuagénaire répond d’outrages et d’une dénonciation calomnieuse devant le tribunal correctionnel
- Publié le 16-04-2024 à 13h01
Joseph, 70 ans, a vu son petit-fils se faire passer à tabac sous ses yeux. Quand la police est intervenue, il s’en est pris à un inspecteur de la police boraine, coupable à ses yeux de ne pas avoir fait son travail.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là. Joseph a débarqué au poste de police, fou de rage, pour engueuler le policier devant ses collègues. Il était fâché que sa plainte déposée devant le comité P n’a pas eu d’effet. Le policier était accusé d’avoir détourné les propos du petit-fils de Joseph. Il n’en fut rien. Les bœuf-carottes ont classé la plainte sans suite.
Transaction pénale
Le ministère public avait proposé une transaction pénale, mais Joseph a refusé de la payer. Du coup, il risque une peine de six mois de prison, assortie d’un sursis simple, et une amende ferme de deux cents euros, laquelle sera multipliée par les centimes additionnels.
Son avocat a plaidé son acquittement pur et simple, déclarant qu’il n’y avait aucun élément démontrant que Joseph voulait nuire à la réputation du policier. “Il a fait ce qui lui semblait juste en déposant une plainte au comité P Il n’avait aucun intérêt à faire des déclarations mensongères”.
Joseph répète qu’il n’a jamais eu l’intention d’offenser l’inspecteur de police. Toutefois, il reste choqué par l’agression dont a été victime son petit-fils, passé à tabac sous ses yeux. L’agresseur répétait qu’il allait tuer le jeune garçon.
Le prévenu n’a aucun antécédent judiciaire, il devrait échapper à une peine de prison.